De mots en Souvenirs
Étonnant tourbillon
bouillonnement
où rien ne vient
j'attends j'essaye
je jette des mots
presque
au hasard
ni majuscule ni point
ni virgule
des mots
rien de plus et rien de moins
et dans cet épanchement survient
une tendresse
la douceur d'une main
de caresses
des après midi qu'on aurait voulus sans fin
là où la sérénité silencieuse se feint
là où nos corps n'ont plus d'armure
et deviennent électriques
boules de sensibilité
instants de grâce troublants
éternité dans un instant.
Il me revient par vagues atténuées
Le souvenir de ton parfum musqué
La fermeté de ton corps désirable
Te résister, j'en serais incapable.
quand ton corps noueux, blanc comme la pierre
s'enroule dans l'ombre, que penche ton front
Et que tes regards fouillent la poussière,
Roi blessé par sa propre trahison
Quand tes longs cheveux sont pareils au lierre
Qui drape de vie les murs des donjons
Dans ta nudité, sublime éphémère
tu as tout de l'ange et tout du démon.
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