Frustration
Brouillard dense
Tons flous de gris
Arbres squelettes, dans un jour diffus
Champ d’ombelles givrées
Et un oiseau posé seul
Nuées alourdies
Frôlant le sol
Monde effacé, froid
Traversé trop vite
Pourtant, j’aurais aimé marcher dans les nuages
Mais il faut rester sage
Il y a un temps pour tout
Et une éternité de vide
Les éphémères assoiffés de vie
Se rationnent à la gorgée
Tandis que le monde advient
Je fixe la fenêtre fermée
Epinglée par trois aiguilles
Il faut attendre l’heure
J’appartiens à une machine.
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