La chambre
J’émerge à contrecoeur
Désarroyée
Rejetée sur la grève
D’un rêve absurde et profond
Plus réel que la chambre
En quête d’une ancre je me tourne
Vers ton absence
Tu étais pourtant là
Ta place est tiède
A la fenêtre la nuit est lourde
Floue de trop de silence
De la brume, sans doute
Le rêve reflue
Flot déjà lointain
Ne reste que l’empreinte
De ses fantasques courants
Sur le sable abrasif
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