pour toi
Que nos nuits soient plus sombres et peuplées d'agonie,
Que nos cieux refroidissent et se chargent de pluie,
Que m'importe, mon ange, puisque nous nous aimons ?
Je préfère, il est vrai, à de dures saisons
Les rayons du matin, la douceur et la paix
Sur ton visage calme et tes cheveux défaits
Et partager les rires, et les jeux, et la joie
Et ne jamais sentir l'angoisse dans ta voix
Répondant à la mienne ; la peur dans ton regard
Que ce qui nous oppresse, un jour ne nous sépare
Mais puisqu'il faut douter et s'inquiéter de nous
Alors je marcherai ce chemin jusqu'au bout
Car je te veux, amour, même à nos sombres heures
Tous deux dans la tourmente partageant nos pleurs
Eh, quoi ! La vie est dure, et nous voilà sensibles
Deux Hommes imparfaits, cabossés, maladroits
Mais nous nous sortirons de ces instants pénibles
Car le printemps succède aux hivers les plus froids
Nous garderons courage, nous garderons confiance
Et nous prendrons le temps pour accorder nos pas
Sans nous désenlacer. L'amour est une danse
Que les amants s'inventent, un couplet à la fois.
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