le train
Elle disait “Ce train, c’est toute ma vie. J’ai mis en place la machinerie, les roues, même les aiguillages et maintenant, c’est moi qui suis aux commandes.”
C’était peut-être vrai, plus ou moins
Mais de temps à autre, un rouage se grippait quelque part
Alors elle avait peur
Elle faisait de son mieux pour calmer les moteurs
Et reprendre la marche
En oubliant les cauchemars qu’elle faisait la nuit
Où le train repartait sans elle
la laissant sur un quai vide
Et ceux où sa belle locomotive, son rêve vivant,
Explosait sous ses yeux desséchés.
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