mot d'une lectrice à son conteur
Toi qui m'ensorcelas, écriras-tu demain ?
Raconte moi encore, je brûle de savoir
Comment tu écriras la suite de l'histoire
Naïve admiratrice, je ne suis qu'un pantin
Me voilà suspendue aux lignes de ta main
Il semble qu'à te lire je puisse apercevoir
Un morceau de ton cœur que tu caches aux regards
Et ce surplus de toi apaise un peu ma faim
C'est que, le comprends-tu ? J'ai sombré corps et biens
Je suis tombée pour toi et bien maigre est l'espoir
Que ta flamme en retour m'éclaire dans le noir
Mais je crains plus que tout ton mépris souverain
Alors je reste coite ; humblement je fais mien
Le silence discret ; j'enferme mes déboires
Je laisse mon secret dans le fond du placard
Sur un petit feuillet couvert d'alexandrins.
Si tu es le conteur, tu es le magicien
Car la force du Verbe est ton plus grand pouvoir
J'ai placé mon empire sous ton vaste étendard
Mais j'ose la question : quand te lirai-je enfin ?
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