Appréhender la seconde fois
Les heures s'égrènent, lentes semailles
D'où germeront tous les plaisirs
Me voilà dès lors plongée dans l'attente
Comme en une brume
Imprégnée de silence
Et je songe, sachant
Que la moisson n'aura jamais cette couleur
Parée d'imaginaire
Non plus que le lustre du souvenir
Pourtant je passerai mes doigts dans les longs épis
Je sentirai mes mains s'enfoncer dans les grains
Et respirerai les arômes vibrants
Jusqu'à l'ivresse, sans doute
Le creux des heures allonge aussi une ombre
Une appréhension réflexe
Que dissipera sûrement ton éclat.
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